En 2019, le directeur général de l’entreprise Earthwake, François Danel, cherche à s’installer à Paris dans des locaux qui lui permettent de développer l’activité d’Earthwake. Au gré des rencontres et du réseau du cabinet Grandir, son hôte, il s’installe avec son équipe dans nos bureaux.
Bien que nos activités n’aient aucun lien (industrielle d’une part et humaine d’autre part), nous avons en commun le désir d’un environnement meilleur.
Nos rapports de voisinage sont excellents plaisants et enrichissants.
Voici ce qu’il nous dit.
Que signifie créer une société ?
Nous faisons le choix de créer une entreprise à impact environnemental tout en gardant une structure associative, pour développer des projets de solidarité internationale.
Que fait Earthwake ?
Depuis 2014, Earthwake relève un des principaux défis du 21ème siècle : la valorisation des déchets plastiques difficilement recyclables, grâce à son unité innovante de recyclage chimique.
« Éviter l’enfouissement des déchets plastiques en les valorisant en plastique vierge ou en énergie. »
Raconte-nous la genèse du projet
Alors que je suis directeur général d’Action contre la Faim, je rencontre Samuel Le Bihan qui fait partie du Conseil d’Administration. Au cours de nos missions humanitaires passées en Afrique et en Asie, nous sommes confrontés aux conséquences de la pollution plastique. Nous étudions plusieurs pistes de valorisation et la rencontre de l’inventeur Christofer Costes nous a conduit à privilégier la voie de la pyrolyse.
Nous créons d’abord le projet sous forme associative, puis pour le passage à échelle du prototype Chrysalis, nous décidons de créer une entreprise : Earthwake Entreprise.
Comment se déploie le projet ?
Après plusieurs années de R&D, Eartwake développe une réelle expertise dans le domaine de la pyrolyse, une technologie de recyclage chimique qui permet de faire revenir le déchet plastique à son état d’origine : le pétrole.
En 2018, Eartwake présente à Antibes son premier démonstrateur baptisé « Chrysalis ». Capable de transformer un seul kilogramme de déchets plastiques en carburant, cette première version de l’équipement est progressivement améliorée pour accroitre sa capacité de traitement journalière.
En 2O21, grâce à l’acquisition d’un site de production situé à Jonquières, dans le Vaucluse, et au recrutement d’une équipe ayant une solide expérience industrielle, Earthwake franchit une nouvelle étape en mettant au point la « Chrysalis V300 » : une machine capable de valoriser près de 300 kilos de déchets plastiques par jour.
Combien êtes-vous ?
L’équipe est actuellement composée de six personnes : deux personnes en charge de la R&D situées dans les Alpes-Maritimes, berceau de l’innovation « Chrysalis », deux personnes chargées du développement industriel dans le Vaucluse, et Mathilde et moi-même à Paris.
Qu’est-ce qui vous anime ?
Nous sommes portés par une volonté de trouver des solutions concrètes au défi du déchet plastique. Une première réponse a été apportée avec notre « Chrysalis », transformant les déchets plastiques en énergie, mais nous travaillons d’ores et déjà sur une évolution de cet équipement pour répondre aux défis de demain.
Pour en savoir plus…
Je vous invite à cliquer sur ce lien !
Comment pouvons-nous vous encourager aujourd’hui ?
Investissez dans une entreprise d’avenir qui crée de l’énergie à partir du déchet plastique. Jusqu’au 13 novembre, participez à notre campagne de « crowdequity » en partenariat avec « WISEED ».
En conclusion, en quelques mots, que pourrions-nous retenir ?
- Discerner seul et à plusieurs
- Parler, rencontrer et confronter
- Croire à son projet
- Être entouré et soutenu
- Expérimenter la patience
- Oser
Propos recueillis par Marie-Luce Barthelémy