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Un vrai KPI : le prérequis de l’excellence opérationnelle du manager

Pour le marin au milieu de la mer, le risque est concret, réel. Pour garder son cap, le pragmatisme est donc de circonstance. Il faut : un objectif (de destination), une carte (de la zone de navigation), un instrument de mesure (position, vent…), et une prévision de navigation (chemin, météorologie…).

La situation d’un manager dans une entreprise est très similaire, même si les risques peuvent être moins concrets.

Pour garder le cap, il lui faut :

  • Un objectif (de mission)
  • Une représentation (du territoire ou système de travail)
  • Un indicateur de mesure de l’état (du système ou territoire)
  • Une prévision de l’état

Il n’est pas aisé pour une entreprise de réellement donner les moyens de garder le cap à l’ensemble de ses managers.

Au-delà de la définition de la stratégie et des objectifs annuels de l’entreprise, un point clef réside dans la mise en place et l’appropriation par chaque manager, d’un indicateur essentiel de performance ou K.P.I. (Key Performance Indicator), et pas de cinq ou dix.

Celui-ci devra être S.M.A.R.T. c’est-à-dire Simple, Measurable, Assignable, Relevant, Time based.

Pour cela, il devra répondre instantanément aux 4 questions d’un dirigeant qui se préoccupe de la marche des Opérations :

  • Quelle est la situation ?
  • Quelle est la cause ?
  • Quelle est l’action engagée ?
  • Comment est-on sûr que c’est la bonne action ?

Si le KPI répond aux 4 questions, l’entreprise est sur la voie de l’excellence opérationnelle.

Alors, tout comme le Pacha s’assure instantanément de la bonne marche du navire quand il descend sur la passerelle de quart du navire, le Directeur Général constate en un clin d’œil sur le terrain que ses équipes gardent le cap vers leurs objectifs.

Frédéric Barthe

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